Notre constat sur l’état de la France

Les politiques menées depuis plus de 50 ans en France, ne donnent pas les résultats attendus par l’immense majorité des Français. La France est championne du monde des prélèvements (taxes, impôts, cotisations) avec 45,4% du PIB en 2022 (Poids des prélèvements obligatoires | Insee) et plus de 46 % en 2023. À la fin du troisième trimestre 2023, la dette publique s’établit à 3 088,2 Md€ | Insee et représente 111,7% du PIB et une charge de plus de 55 milliards pour 2024 ( PLF 2024 | Agence France Trésor (aft.gouv.fr)). C’est 55 milliards qui ne bénéficient pas aux Français.

Les services de l’État financés par 50 ans de budget en déficits et une dette sans cesse en croissance ne sont pas à la hauteur des enjeux et des sommes engagées.

Des budgets colossaux… sans résultat

  • Avec 10% du PIB consacré aux dépenses de santé, la France est restée en 2022 devant l’Allemagne (9,7% en 2022). L’État français consacre même près de 2 points de plus de PIB que la moyenne des pays de l’UE. (source Eurostat). Le système de santé en France est actuellement aux prises avec des défis majeurs : les hôpitaux sont surchargés, les déserts médicaux se multiplient, et une pénurie de médicaments essentiels persiste, mettant en péril l’accès aux soins pour de nombreux citoyens.
  •  la France consacre 5,18 % de son PIB aux dépenses des établissements d’enseignement contre 4,40 % en Allemagne et 4,25 % en moyenne dans l’Union européenne (Source Sénat). Notre système éducatif est en ruine, touchant non seulement les écoles, collèges et lycées, mais également d’autres niveaux d’enseignement. En outre, nos enseignants sont parmi les moins bien rémunérés, ce qui, malgré tous les efforts des enseignants, compromet la qualité de l’enseignement dispensée à nos enfants.

Nous pouvons continuer longuement à énumérer la liste des fonctions de l’État sur-financées par rapport à nos voisins européens et en situation de sous-performance.

Des dépenses incontrôlées

Le ministère de l’Économie a ainsi tablé sur un dérapage du déficit public à 5,6% du PIB en 2023, 5,7% en 2024 et 5,9% en 2025, selon les chiffres présentés par Jean-François Husson. A l’origine, le gouvernement prévoyait pourtant dans sa programmation financière un déficit de 4,9% du PIB en 2023, 4,4% en 2024 et 3,7% en 2025.

Nous Français souhaitons autre chose

Nous, Français, croyons fermement que nous pouvons faire beaucoup mieux avec autant de prélèvements et ces milliards d’euros dépensés. L’efficacité des dépenses publiques est rarement ou parfois très mal évaluée.

Merci d’indiquer en commentaire si vous partagez mon constat et si vous souhaitez ajouter certains points.

3 Comments

  1. Dray

    Je suis Docteur en Économie et je fais le même constat que vous. Rencontrons-nous sur Paris début septembre !

    1. Philippe Agnelli

      Avec plaisir Pascal je monterai une semaine sur 2 à Paris à partir de mi-septembre dès que j’ai retrouvé l’usage de mon épaule… N’hésitez pas à partager mon poste sur vos réseaux sociaux 😉

  2. Sanson Franck

    Les pages du groupe souverainiste FREXIT-LIBERTÉ vous sont ouvertes. Les plus importants prélèvements dans la zone OCDE pour des résultats de plus en plus décevants.
    L’administration censée être au service des citoyens et servir au mieux l’économie a renversé les rôles. C’est aujourd’hui l’entreprise et les citoyens qui semblent être au service de L’administration !

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